Essai

La France retrouvée

Publié le mardi 02 mai 2017

L'auteure, Félicité Herzog, a un parcours professionnel international. Elle a travaillé aux Etats-Unis, en Angleterre. Elle en est revenue. Spécialiste de la finance, des « fusacq, établie aujourd’hui à Paris, elle vient relativiser aujourd’hui le concept de « mondialisation », beaucoup moins homogène que ce que l’on prétend, pour revendiquer, sans fausse pudeur, son attachement à la France. Mais pas un attachement béat, exempt de critique. Au contraire. Sans donner non plus dans le France bashing, elle confirme les aspects figés de nos institutions, le conservatisme de notre société (elle consacre un chapitre très tonique à la misogynie ambiante qui subsiste quoique l’on en dise…), les blocages du marché de l’emploi, etc. Le constat est sévère, le ton est doux mais… on peut en guérir. La potion n’est pas amère. Il faut déverrouiller çà et là. Toute une liste de proposition suit (institutions, territoire, emploi, école, etc.). La réforme est possible. Pas la peine de vociférer dans la rue. Le livre donne envie. La France pourra tenir son rang dans une mondialisation aussi incontournable que diverse. Un bel optimisme.